L'initiative « L’Effet A » : Rencontre avec Sue Datthyn, Contrôleur UPC-Marathon, É.-U.
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- L’initiative « L’Effet A » : Rencontre avec Sue Datthyn, Contrôleur UPC-Marathon, É.-U. -

L'initiative « L’Effet A » : Rencontre avec Sue Datthyn, Contrôleur UPC-Marathon É.-U.

L’initiative « L’Effet A » : Rencontre avec Sue Datthyn, Contrôleur UPC-Marathon, É.-U.

Rencontrez Sue Datthyn, contrôleuse chez UPC-Marathon, une entreprise de Nitrex, — une force dynamique à l’origine du changement. Avec une carrière distinguée en comptabilité et en finance, Sue ouvre la voie aux femmes dans l’industrie du traitement thermique. Son parcours trace un chemin pour que d’autres puissent aussi briser les barrières, favoriser la croissance et promouvoir l’inclusion. Elle est un catalyseur aidant à la transformation, contribuant à restructurer Nitrex et suscitant un changement inspirant dans l’industrie du traitement thermique.

 

1. Question : Vous jouez un rôle important en tant que contrôleuse. Pouvez-vous nous faire part de votre point de vue sur les défis rencontrés par les femmes et les opportunités qui leur sont offertes quand il est question des postes financiers et comptables du secteur de la fabrication industrielle?

Réponse : Tout dépendant de l’étude à laquelle on se réfère, aux États-Unis, les femmes représentent 50 % à 60 % des employés du secteur financier, alors que seulement 24 % des associés des cabinets de CPA sont des femmes (source : https://financejourneys.com/women-in-accounting/). Je pense que la finance est peut-être en avance sur d’autres professions en ce qui concerne l’acceptation générale des femmes, mais il subsiste un écart hommes-femmes dans les postes de haut niveau. Dans le contexte de la fabrication industrielle, la dynamique change. Alors que la plupart des postes de direction sont occupés majoritairement par des hommes, la finance est l’un des domaines qui peut être le premier à faire tomber ces barrières à l’inclusion. J’ai eu la chance d’y parvenir à plusieurs reprises au cours de ma carrière.

 

2. Question : Pouvez-vous décrire des expériences uniques ou des leçons apprises au cours de votre parcours professionnel qui, selon vous, seront utiles dans le cadre de cette initiative?

Réponse : Participer à l’initiative « L’Effet A » est l’occasion de discuter et d’échanger des idées avec d’autres femmes. Puisque ma carrière a duré plus longtemps que celle de certaines de mes homologues, je pense que les deux leçons suivantes sont précieuses à partager :

  • Il est normal de ne pas savoir : Il est tout à fait acceptable d’admettre qu’on ne sait pas quelque chose. Ce peut même être libérateur. Personne ne sait tout, et l’admettre démontre votre volonté de chercher des réponses ou d’adresser vos questions à ceux qui pourront vous renseigner. Ceci vous aide également à établir et à maintenir votre crédibilité.
  • Vous n’êtes pas seul : Au début de ma carrière, j’ai souvent ressenti le besoin de m’occuper de toutes les tâches par moi-même. Apprendre à demander de l’aide, à fixer des limites et à déléguer s’est avéré transformateur. Adopter ces pratiques m’a permis de devenir plus compétente dans mon rôle et a favorisé ma croissance.

 

3. Question : Qu’est-ce qui a motivé votre participation à l’initiative « L’Effet A » et comment envisagez-vous son impact sur votre rôle et vos responsabilités?

Réponse : Ce qui m’a inspiré? J’attribue mon inspiration à mes discussions avec Christine Hauben. Son engagement passionné pour ce projet a éveillé mon intérêt. Je suis extrêmement enthousiaste et reconnaissante d’avoir l’occasion d’apprendre et de progresser sur le plan personnel, mais je suis également ravie de faire partie de l’initiative de transformation de Nitrex à partir de la base. J’aspire à contribuer aux futures embauches, au mentorat et aux programmes destinés aux employés qui aident les individus à donner le meilleur d’eux-mêmes.

 

4. Question : Comment planifiez-vous encadrer et guider votre équipe de comptables et de spécialistes dans le cadre de cette initiative?

Réponse : Chez UPC-Marathon à Milwaukee, au Wisconsin, l’équipe financière est composée à 100 % de femmes. C’est incroyable et c’est un environnement idéal pour mettre en pratique ce que j’ai appris. Je pense que les femmes, en général, sont souvent confrontées à des problèmes de confiance sur le lieu de travail. UPC-Marathon raterait une belle occasion si je ne pouvais pas aider quelqu’un à trouver sa voix et à développer son potentiel. C’est pourquoi transmettre les connaissances que j’ai acquises et favoriser la confiance au sein de mon équipe est une priorité absolue pour moi. Chaque personne possède des compétences et des idées uniques qu’elle peut mettre à profit, et je m’engage à aider les futures dirigeantes à réaliser leur plein potentiel.

 

5. Question : Qu’espérez-vous réaliser personnellement et professionnellement grâce à votre participation à « L’Effet A »?

Réponse : Dans l’un des séminaires de développement professionnel auxquels j’ai assisté en début d’année, le message du présentateur était clair : nous n’avons pas de faiblesses, il suffit de s’appuyer sur nos points forts. Par exemple, si vous avez tendance à être silencieux, il est probable que vous possédiez d’excellentes capacités d’écoute. Bien qu’il s’agisse d’un trait de caractère positif, le simple fait d’écouter ne permettra pas aux autres de bénéficier de vos idées.

Tout au long de ma carrière, on m’a souvent dit que ma façon de communiquer pouvait être assez directe. Bien que ça puisse sembler négatif au premier abord, ça signifie également que je suis prête à transmettre des informations que d’autres pourraient éviter. À l’avenir, mon objectif est d’affiner encore plus mes techniques de communication en tirant parti de mes points forts, tout en incorporant des compétences pour adoucir ma façon de livrer le message et en améliorer la qualité.

 

6. Question : Dans le paysage diversifié des États-Unis, avec ses différents contextes locaux et régionaux, pensez-vous que ces facteurs influencent la pertinence d’initiatives telles que « L’Effet A »? Comment ces distinctions régionales peuvent-elles contribuer à façonner les objectifs et les stratégies de l’initiative?

Réponse : Si vous demandez si le Midwest, le Nord, le Sud et l’Ouest apportent chacun leurs styles et facteurs uniques à l’équation, la réponse est absolument OUI. Toutefois, si on garde à l’esprit ces distinctions régionales, il y a un mot qui s’applique universellement et qui reste pertinent : L’ÉQUILIBRE. Si la voie à suivre pour parvenir à l’équilibre sur le lieu de travail et au sein de l’équipe de direction peut différer entre ma situation à Milwaukee et ce qui est nécessaire en Californie, l’objectif ultime reste le même : favoriser l’inclusivité.

« L’Effet A » contribuera à réaliser cet équilibre de nombreuses façons. L’initiative fait non seulement de moi une meilleure personne, mais elle me transforme également en un leader et un mentor plus efficace. Le concept d’équilibre résonne en moi parce que je crois fermement que cette initiative va au-delà du genre — il s’agit de permettre à chaque personne chez Nitrex de s’épanouir. Lorsque la personne à côté de vous se sent en confiance et a la liberté de se développer, ça a un effet domino — tout le monde le ressent, et les changements positifs touchent tout le monde. Cela donne confiance aux femmes et élève la culture de l’entreprise dans son ensemble.