L'initiative « L’Effet A » : Rencontre avec Katarzyna Kuczmierczyk, Chef Comptable De Nitrex En Pologne
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- L’initiative « L’Effet A » : Rencontre avec Katarzyna Kuczmierczyk, Chef Comptable De Nitrex En Pologne -

L'Effet A: Inclusivité et transformation : Vecteur de Changement - Katarzyna Kuczmierczyk

L’initiative « L’Effet A » : Rencontre avec Katarzyna Kuczmierczyk, Chef Comptable De Nitrex En Pologne

Rencontrez Katarzyna Kuczmierczyk, chef comptable de Nitrex en Pologne – une force dynamique à l’origine du changement. Depuis les premiers échelons jusqu’à la direction de l’équipe de comptabilité en Pologne, son histoire en est une de bris des stéréotypes et d’aide à l’autonomisation, ouvrant ainsi la voie à l’inclusion et à l’équilibre entre les genres. Elle est un catalyseur pour la transformation, aidant à restructurer Nitrex et suscitant un changement inspirant dans l’industrie du traitement thermique.

 

1. Question : Vous êtes chef comptable en Pologne. Comment votre parcours professionnel vous a-t-il conduite à ce poste et à quels défis uniques avez-vous été confrontée dans le domaine de la comptabilité?

Réponse : Mon parcours en comptabilité et en finance a commencé pendant mes études universitaires, qui ont éveillé ma curiosité pour le monde du travail. Très tôt, j’ai eu la chance de rejoindre une entreprise où des professionnels chevronnés partageaient généreusement leurs connaissances, ce qui a éveillé ma passion pour l’apprentissage. Après plusieurs années dans cette entreprise, j’aspirais à de nouveaux horizons et à de plus grandes possibilités de croissance.

Mon passage chez Nitrex a marqué un tournant. D’abord assistante du chef comptable, mon dévouement et mon potentiel ont attiré l’attention du directeur de l’époque en l’espace de deux mois. C’est ainsi que j’ai été propulsée au poste de chef comptable, une étape importante dans mon parcours professionnel.

Naviguer dans le monde de la comptabilité fiscale en Pologne est un formidable défi. En raison des changements constants et de la complexité de ce domaine, il est impératif de rester à jour. Souvent, une seule question donne lieu à plusieurs solutions possibles, alors dans l’incertitude, toute décision devient difficile à prendre. Manœuvrer dans un environnement aussi ambigu, où les conséquences des décisions sont incertaines, exige de la résilience. Néanmoins, le fait de relever ces défis m’a appris que, pour naviguer dans l’incertitude, il faut souvent prendre des mesures décisives, même lorsque les résultats sont imprévisibles.

 

2. Question : Qu’est-ce qui vous a incité à participer à l’initiative « L’Effet A » et comment pensez-vous qu’elle influencera le domaine de la comptabilité au sein de Nitrex?

Réponse : J’ai été attirée par l’initiative « L’Effet A » principalement pour entrer en contact avec des collègues féminines issues de milieux culturels, de pays, de postes et d’états d’esprit différents. Étant la seule Européenne du groupe, j’ai été particulièrement intriguée par leurs perspectives occidentales sur le développement des femmes et leurs attitudes à l’égard de l’inclusion des genres en milieu de travail. De plus, la nouveauté du programme, peu connu ou mis en application dans le paysage professionnel polonais, a piqué ma curiosité.

Ma participation a également été motivée par le désir de comprendre le fonctionnement de telles initiatives et de recueillir des idées pour soutenir mes collègues de Nitrex. J’y ai vu une occasion inestimable d’identifier des idées qui pourraient contribuer à cultiver un environnement plus inclusif et favorable pour tous chez Nitrex en Pologne.

 

3. Question : Pouvez-vous nous faire part de certaines de vos expériences avant de rejoindre Nitrex et de la manière dont ces expériences pourraient être liées à votre participation à cette initiative?

Réponse : Dans mes fonctions précédentes, j’ai eu la chance de travailler pour une entreprise qui accordait une grande importance à ses employés et qui reconnaissait systématiquement leurs contributions. Elle organisait diverses séances de formation, principalement en Pologne, et encourageait activement les interactions entre les employés et la direction. Cette approche inclusive nous a permis d’exprimer nos opinions et d’influencer les décisions. Sentir que notre contribution a eu un impact a été une expérience profondément gratifiante.

Actuellement, mon équipe est entièrement composée de femmes. Tout au long de ma participation à cette initiative, j’ai encouragé mon équipe à exprimer librement ses points de vue. J’insiste sur l’importance d’exprimer ses pensées et ses sentiments et de s’engager activement au sein de notre département, compte tenu du temps considérable que nous passons ensemble.

S’il est essentiel de reconnaître que toutes les opinions, les miennes ou les leurs, n’influenceront pas toujours les décisions, il est vital de cultiver un environnement dans lequel les individus se sentent capables de s’exprimer. Parfois, la confiance peut être confondue avec l’arrogance ou l’impudence, mais sous une direction avisée, les différents points de vue sont appréciés et compris.

 

4. Question : En tant que professionnelle dans la quarantaine, quels conseils donneriez-vous à d’autres jeunes femmes qui se lancent dans le secteur de la comptabilité et de la finance?

Réponse : Mon conseil aux jeunes femmes qui se lancent en comptabilité et en finance serait de persévérer et de croire en elles-mêmes et en ce qu’elles font. Atteindre ses objectifs demande du temps et du dévouement. En tant que jeune professionnelle, il faut reconnaître que l’apprentissage et la croissance continus sont primordiaux, et que le succès émerge de la pratique et de la persévérance. Il n’est pas réaliste de s’attendre à des résultats immédiats sans faire d’efforts.

Puisque je viens d’une génération qui valorise le travail acharné et le fait de tracer son chemin à partir de rien, j’ai compris l’importance de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. J’ai pris conscience de cet aspect assez tard dans mon parcours lorsque je me suis retrouvée à négliger certains aspects importants de la vie parce que j’étais trop absorbée par mes activités professionnelles.

 

5. Question : Comment envisagez-vous l’impact de l’initiative sur votre département et quels résultats espérez-vous obtenir personnellement et collectivement?

Réponse : Cette initiative encouragera mon équipe à « prendre le taureau par les cornes » et à affronter les défis. Il est essentiel de prendre en compte les faiblesses perçues, car elles représentent des opportunités d’amélioration et de croissance personnelle. Ce qui peut initialement sembler être une faiblesse dans un contexte donné peut devenir un atout dans un autre contexte.

En outre, mon épanouissement personnel dans le cadre de cette initiative passe par l’amélioration des compétences en matière de communication au sein de l’équipe. Apprendre à écouter activement et à valoriser les points de vue des autres a été pour moi un objectif majeur.

6. Question : Compte tenu de vos interactions mondiales avec les bureaux de Nitrex, comment les variations culturelles et sociétales régionales pourraient-elles affecter le succès de l’initiative « L’Effet A »? Comment ces distinctions pourraient-elles influencer votre propre développement professionnel, et voyez-vous des éléments susceptibles de promouvoir l’égalité des genres dans des milieux de travail diversifiés?

Réponse : J’ai bon espoir que ce programme amplifie la voix des femmes au sein de l’entreprise, en leur donnant plus de visibilité et en leur accordant l’attention qu’elles méritent lors de divers événements. J’aspire à remettre en question et à démystifier les notions stéréotypées qui entourent les femmes, en particulier en ce qui concerne leurs rôles, leurs capacités et leurs compétences.

Dans certains domaines, le souci du détail des femmes se traduit souvent par une efficacité accrue. Cependant, dans notre pays, les perceptions sociétales dominantes confinent souvent les femmes à des rôles de mères et d’épouses, plutôt que de reconnaître leur potentiel individuel d’épanouissement professionnel.

Il y a des progrès considérables à faire. Je crois que des initiatives comme celle-ci ont le potentiel d’autonomiser les femmes qui ont du mal à s’exprimer et à affirmer leur confiance en elles, leur permettant ainsi d’apporter des changements positifs dans leur vie. C’est un pas en avant pour briser les barrières sociétales et promouvoir l’égalité des genres en milieu de travail.